Of Art Studio
l'art autrement
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Yes

Imprematur

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Sauver quelque chose du temps où l’on ne sera plus jamais

Le Projet

Ouvrage

Avec cette nouvelle série, Yannick Saillet poursuit sa pratique et sa réflexion sur le statut de l’œuvre et celui de l’empreinte, de la signature. Où l’œuvre et l’artiste finissent par fusionner et se muer en une seule et même proposition. Conçu comme affirmation de sa condition d’artiste (ses initiales Y.S. formant un YES d’acceptation) mais aussi comme processus de répétition obsessionnelle, ce paraphe que l’on a connu dans ses précédents travaux comme un motif dont l’alignement sériel, répétitif rappelait certains travaux conceptuels et minimaliste, prend ici un tout autre sens.

Il retrouve son sens premier, celui de la signification, d’une déclaration de principe, voire d’une validation au-delà de la forme pure, du simple « pattern ». L’artiste délaisse en effet le support classique de la toile et l’espace limité des galeries pour une expérience « hors les murs », un travail « in situ » qui s’inscrit dans une démarche plus radicale au confluent du graf, du street-art et de la photographie.L’on cherchera en vain à définir le travail de Yannick Saillet, il ne s’inscrit en effet dans aucune de ces catégories préétablies, aucun mouvement, aucune école, mais se les approprie tous dans un processus qui mêle l’errance, l’œil qui scrute, le geste, la main qui signe et l’appareil qui « fixe » littéralement l’instant.Yannick Saillet semble en définitive apposer son imprimatur à ces pans de murs inertes, décors d’un quotidien banal, qu’il valide pourtant de son monogramme et fait accéder « à la dignité d'objet d'art par le simple choix de l'artiste » pour reprendre la célèbre formule d’André Breton.

La mission

La mission du Studio

Conception Graphique / Design / mises en page

YES

IMPREMATUR

Yannick Saillet fait l’expérience du monde dès l’enfance, en suivant son père Colonel dans l’armée de l’air au fil des bases militaires Françaises à l’étranger. Dès le début de sa carrière il met en scène la chanson française en réalisant 163 vidéo-clips pour les plus grands artistes de variété comme Jean-Jacques Goldman, Céline Dion, Laurent Voulzy, Arthur H, Indochine, Patrick Fiori, Patrick Bruel, Garou, Alain Chamfort, Soprano… Il reçoit les « Victoires de la Musique » du meilleur clip pour un clip de Jean-Jacques Goldman « Tournent les Violons ». Depuis toujours il accompagne les « Resto du Cœur », en offrant chaque année tous les clips nécessaires à la vie de l’association. Après les vidéo-clips musicaux, il reste à Yannick Saillet une voix à mettre en image : celle de la Grande Muette. Il réalise « Piégé » en 2013, son premier long-métrage. L’histoire d’un soldat français bloqué sur une mine, à la merci de tous au milieu du désert Afghan. Un film de guerre, en hommage à son père, qui met en lumière la face sensible de l’homme d’action. La critique salue la prouesse de réalisation de ce « film d’action statique ».

Parallèlement à la mise en scène, il mène une carrière de peintre et de plasticien. Il arpente les rues pour y apposer ses initiales et prendre symboliquement possession du temps qui passe. Il répète infiniment ces mêmes lettres sur ses toiles épurées. Créateur, témoin et messager, Yannick Saillet est un artiste singulier aux multiples sensibilités. Son œuvre est un prisme à travers lequel rayonnent les temps et les arts.